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Royaume-Uni. Solidarité avec les personnels de la National Gallery à Londres
 |  | En partenariat avec l'Internationale des Services Publics, une fédération internationale de syndicats représentant 20 millions de travailleurs et travailleuses, employés des services publics essentiels de 154 pays, ainsi que le syndicat britannique des services publics et commerciaux (PCS) l'un des plus grands au Royaume-Uni, avec près de 220 000 membres. |
Le personnel de la National Gallery de Londres, organisé par un syndicat affilié à l'Internationale des Services Publics (ISP), le Public and Commercial Services Union (Services Publics et Commerciaux), est en grève depuis février 2015 suite à la décision de la Galerie de privatiser deux tiers de son personnel, y compris les employés qui s'occupent des peintures et renseignent les six millions de visiteurs annuels.
En l'absence de négociations fructueuses, PCS a lancé une grève illimitée contre la privatisation de la galerie et l'impact éventuel de ce changement. Le mouvement s'est aggravé lorsque la galerie a annoncé la rétention du groupe de sécurité privée, Securitas, pour la gestion des visiteurs et des services de sécurité moyennant un contrat de 5 ans d'une valeur de £40 millions. Environ 300 assistants qui gardent les peintures et assistent les visiteurs seront affectés. Ils ne seront plus employés par la galerie mais travailleront pour Securitas. Sur son site Internet, Securitas se vante de proposer un service moins cher car étant en "en mesure de payer le personnel à un taux inférieur". Candy Udwin, représentante du personnel PCS, a été mise à pied au début de la grève puis licenciée. La Galerie refuse sa réintégration malgré un avis en référé du Tribunal reconnaissant la probabilité du caractère abusif de son licenciement en raison de ses activités syndicales.
S'il vous plaît, envoyez un message au nouveau directeur de la Galerie, Gabriele Finaldi, lui exigeant la résolution de ce long conflit par l'abandon de la privatisation.
